Chirurgie réfractive

Cette chirurgie agit sur la cornée ou le cristallin afin de rétablir la focalisation correcte de la lumière sur la rétine.

• Myopie : l’image se forme devant la rétine. L’intervention corrige ce défaut en réduisant la courbure de la cornée.
• Hypermétropie : difficulté à voir de près. La chirurgie réfractive augmente la convexité de la cornée.
• Astigmatisme : distorsion de la vision due à une courbure irrégulière, corrigée par remodelage précis.
• Presbytie : perte progressive de la capacité à voir de près. Les techniques actuelles créent une vision multifocale.

Elle s’adresse à ceux qui souhaitent gagner en autonomie visuelle, avec un résultat durable.

Plusieurs approches chirurgicales existent pour corriger les défauts visuels. Le choix de la technique repose sur des critères personnalisés établis en consultation.

Méthode laser

• LASIK : Elle combine un laser femtoseconde pour créer un volet cornéen, suivi d’un laser excimer. Cette méthode est réputée pour sa rapidité, son confort, et la récupération rapide.
• PKR : Adaptée aux cornées fines, la PKR consiste à retirer l’épithélium avant de remodeler la surface cornéenne avec un laser excimer.

• Laser Smile : Grâce à une micro-incision, cette technique corrige la myopie et l’astigmatisme sans volet, minimisant les suites opératoires.

• Presbylasik : Ciblant la presbytie, elle sculpte la cornée en zones multifocales, permettant une vision nette à toutes les distances.

Implants intraoculaires

Phake : Indiqués pour les cas sévères de myopie ou d’astigmatisme, ces implants intraoculaires sont insérés entre l’iris et le cristallin chez les patients non éligibles au laser.

Prelex : En remplaçant le cristallin, les implants Prelex traitent la presbytie et les troubles de la réfraction avec une vision nette de loin et de près.

La chirurgie réfractive s’adresse aux patients répondant à plusieurs critères précis. L’âge minimal requis est généralement fixé à 22 ans, afin de s’assurer que la vision soit stabilisée. La correction visuelle doit en effet rester inchangée depuis au moins deux ans pour garantir des résultats durables. L’épaisseur de la cornée doit être suffisante pour permettre une intervention au laser, et l’œil ne doit présenter aucune pathologie telle que le glaucome, le kératocône ou une sécheresse oculaire sévère.

L’état de santé général du patient est également pris en compte : certaines maladies chroniques ou certains traitements médicamenteux peuvent constituer des contre-indications. De même, la grossesse et l’allaitement représentent des périodes inadaptées à ce type de chirurgie, car les variations hormonales peuvent temporairement modifier la vision.

Une consultation spécialisée permet de vérifier l’ensemble de ces critères et d’orienter le patient vers la technique la plus appropriée, en tenant compte de ses besoins visuels, de son mode de vie et de ses attentes.