Chirurgie du ptosis

La chirurgie est indiquée dans deux situations :

• Lorsque la vision est compromise (champ visuel restreint, difficulté à lire) ;
• Lorsque le retentissement esthétique impacte la vie sociale ou psychologique du patient.

Dans les formes congénitales, un traitement précoce permet d’éviter le développement d’une amblyopie. Les ptosis d’origine acquise surviennent avec l’âge ou à la suite d’un traumatisme, et sont opérés en cas de gêne visuelle ou de demande esthétique.

 Le Pôle ophtalmologique Issy-les-Moulineaux s’appuie sur une équipe de chirurgiens ophtalmologues spécialisés dans le ptosis, formés aux procédures les plus modernes, pour vous garantir une solution adaptée à votre cas.

Lors de la consultation initiale au Pôle Ophtalmologique, un bilan précis est réalisé. Il comprend :

• La mesure de la fonction du muscle releveur ;
• L’analyse de la hauteur palpébrale et de la distance avec la pupille ;
• La recherche de contractions involontaires type blépharospasme.

Des examens complémentaires ou un bilan neurologique peuvent être nécessaires pour déterminer la cause exacte du ptosis.

Le choix de la technique dépend du type de ptosis et sera choisie lors de la consultation initiale, en collaboration avec le chirurgien :

• Résection ou renforcement du muscle releveur par voie externe ;
• Suspension au muscle frontal pour pallier une absence de contraction ;
• Résection par voie conjonctivale pour les cas les plus modérés.

L’opération se déroule en ambulatoire, sous anesthésie locale, parfois avec sédation légère. En cas d’atteinte bilatérale, les interventions sont espacées dans une semaine minimum.

Après l’intervention, des bleus et un gonflement localisé sont fréquents. Des traitements locaux sont prescrits pour éviter l’infection et aider la cicatrisation. La forme définitive de la paupière se dessine dans les semaines suivantes, avec un résultat stabilisé vers le 4ème mois.

La chirurgie du ptosis, bien qu’efficace, n’est pas exempte de risques. Parmi les complications les plus courantes figurent 

• la sur-correction (rehaussement excessif de la paupière) 
• la sous-correction (élévation insuffisante)
• les infections, 
• des troubles de la cicatrisation, 
• une lagophtalmie (incapacité à fermer complètement l’œil).

Ces complications sont rares, mais peuvent nécessiter une reprise chirurgicale.

Ce type d’intervention permet néanmoins de traiter efficacement les conséquences fonctionnelles et esthétiques du relâchement de la paupière supérieure. Elle redonne un champ visuel dégagé et contribue à un visage plus reposé.