L’examen de la vision des couleurs évalue la capacité à percevoir correctement les différentes nuances. Il est conçu pour détecter des déficiences visuelles comme le daltonisme, au moyen de tests étalonnés scientifiquement, comme le test d’Ishihara (planches à motifs) ou le Farnsworth-Munsell (pastilles de couleur).
Vision des couleurs
La perception des couleurs est au cœur de notre capacité à analyser le monde visuellement. Ce phénomène repose sur des mécanismes biologiques complexes. En cas de trouble de la vision des couleurs, la reconnaissance des teintes devient difficile, voire impossible, ce qui peut affecter la qualité de vie, surtout dans des contextes professionnels exigeant une bonne discrimination chromatique.
Qu’est-ce que l’examen de la vision des couleurs ?
Quand faire un test de la vision des couleurs ?
Dès l’enfance, ce test permet de dépister d’éventuels troubles visuels pouvant interférer avec les apprentissages. Chez l’adulte, il est souvent requis dans les secteurs où la distinction des couleurs influence directement la sécurité ou la précision du travail (aviation, santé, maintenance technique…).
Comment fonctionne la vision des couleurs ?
Notre œil contient des cellules photoréceptrices appelées cônes, réparties en trois types selon leur sensibilité au rouge, vert ou bleu. Le bon fonctionnement des trois permet une vision normale des couleurs (trichromatisme). Un déséquilibre ou une absence de ces cônes peut engendrer un trouble appelé dyschromatopsie.
Quels sont les différents troubles de la vision des couleurs ?
On distingue deux grands types :
- Héréditaires :
- Daltonisme : difficulté à distinguer le rouge et le vert.
- Tritanopie : altération de la perception du bleu.
- Monochromatopsie : perception uniquement en nuances de gris.
- Acquis :
- Liés à des pathologies oculaires (ex. dégénérescence), à des problèmes neurologiques, ou à la prise de médicaments.
Déroulement de l’examen de la vision des couleurs
Réalisé sans préparation préalable, l’examen de la perception des couleurs ne provoque aucune gêne visuelle après la séance. Il se pratique séparément pour chaque œil et repose sur des tests spécifiques, tels que la lecture de planches colorées ou le classement de pastilles nuancées.
La durée moyenne de l’ensemble est de 30 à 45 minutes.
Au sein du Pôle ophtalmologique d’Issy-les-Moulineaux, le protocole débute par un recueil détaillé des antécédents médicaux. Il se poursuit par la réalisation du test d’Ishihara, et peut être complété, si besoin, par le test de Farnsworth pour affiner l’analyse.
Ces outils spécialisés permettent d’établir un diagnostic précis des anomalies de la vision des couleurs, d’en comprendre les répercussions sur la vie quotidienne et d’orienter vers des adaptations visuelles appropriées.